mardi 29 juillet 2008

Maillon faible

Réaction à l’article intitulé « Le maillon faible du réseau cyclable »  paru Lundi 28 juillet dans la DDM.

Le maillon faible du réseau cyclable était sans doutes Mr Lattes. Dans l’article paru le 28 juillet, Mr Lattes s’insurge contre les travaux sur le Pont Neuf actuellement réalisés par le Conseil Général. Il critique le choix de conserver les pistes cyclables au niveau du trottoir. Pourtant, fin 2006, en sa qualité de conseiller délégué à la circulation et aux transports, il a lui-même signé la lettre adressée au Président du Conseil Général, lui signifiant la préférence de la ville de Toulouse pour cet aménagement…
On peut regretter que la réfection du Pont Neuf n’arrive trop tôt. Il conviendra de réexaminer cet aménagement dans le cadre d’un projet global pour tout le centre-ville.
Quant au plan triennal de résorption des discontinuités cyclables voté par l’ancienne mairie, j’ai pu constater à mon arrivée qu’il était sérieusement en retard. Nos prédécesseurs ont fait beaucoup d’affichage sans mettre les services techniques en situation de réaliser les objectifs. Pour prendre l’exemple de la rue de la République, nous en sommes au stade d’un tracé temporaire avec double sens cyclable, alors que les associations de cyclistes demandent depuis longtemps son réaménagement.
Je fais donc une priorité qu’un schéma de pistes cyclables cohérent et visible soit réalisé dans les 3 ans, parce que je ne peux pas admettre que Toulouse reste à la traîne des autres grandes villes en matière de place faite au vélo.


Monsieur Lattes me place dans la situation de répondre à ses critiques pour des décisions prises alors qu’il était encore en fonction… Visiblement, il n’était pas très au courant des propositions faites par ses propres services.
Les aménagements du pont neuf ont été définis par les services du Conseil Général en concertation avec ceux de Toulouse il y a environ un an. L’objectif prioritaire était de protéger les cyclistes des voitures, suite à l’accident mortel intervenu sur le Pont Saint-Pierre. Les choix esthétiques ont été dictés par l’architecte des Bâtiments de France et les services des Monuments Historiques.
On peut regretter que la réfection du Pont Neuf n’arrive trop tôt. Il conviendra de réexaminer cet aménagement dans le cadre d’un projet global d’aménagement du centre-ville.
Quant au plan de résorption des discontinuités cyclables, j’ai pu constater à mon arrivée qu’il était sérieusement en retard. Je fais donc une priorité qu’il soit réalisé à temps, parce que je ne peux pas admettre que Toulouse soit à la traîne des autres grandes villes en matière de place faite au vélo.

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