vendredi 30 novembre 2012

Meeting unitaire contre l'austérité : les écologistes pour une approche radicale et réaliste.

Hier, lors du meeting unitaire contre l'austérité, succédant (tardivement) à la tribune à Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou, Gérard Onesta a dressé les contours de l'Europe que nous souhaitons, plus intégrée et solidaire, débarrassée des souverainistes qui n'y participent que pour la détruire. Il a avancé des solutions concrètes et réalistes pour trouver des moyens face à la crise, face à la dette : lutte contre les paradis fiscaux, fiscalité écologique et compensant l'exploitation humaine dans certains pays, limitation de nos budgets d'armements. Il a aussi repris une petite fable (la Grenouille et le Scorpion) pour décrire l'attitude des banques responsables de la crise financière.

Entre le combat démocratique quotidien et néanmoins radical, et l'incantation dans l'attente du grand soir, le millier de personnes présentes a pu comparer différentes approches de l'action politique. A l'applaudimètre, celle défendue par Gérard à assurément été bien appréciée.

jeudi 15 novembre 2012

L'apaisement de nos rues en énerve certains.


A la suite des projets d'apaisement du trafic automobile parisien, certains articles de presse relaient une forte opposition aux zones 30, avec l'argument que les automobiles seraient plus polluantes à 30 km/h qu'à 50 km/h.

L'article suivant me semble être objectif sur le rapport entre vitesse
automobile et émissions de GES :
http://www.actu-environnement.com/ae/news/zone-30-efficacite-pollution-qualite-air-16999.php4#xtor=EPR-1.
Le bilan des baisses de vitesse y apparaît contrasté ou difficilement
évaluable parce que d'autres facteurs y participent, par exemple la
fluidité du trafic. Ce dernier point plaide plutôt en faveur des
"villes 30". A l'image de Nantes, le développement des zones 30 même
sur des axes à fort trafic automobile associées à des mini-giratoires
plutôt que des carrefours à feu améliore la fluidité générale du
trafic.
Et ne perdons pas aussi de vue que la vitesse moyenne à Toulouse est d'environ 20 km/h...

Je retiens donc que devant l'incertitude des chiffres corrélant baisse de vitesse maximale autorisée et émissions de Gaz à Effet de Serre, ce sont d'autres arguments en faveur des zones 30 qu'il nous faut considérer.

Une zone 30, pour ne parler que de Toulouse, c'est :
- moins 40% d'accidents.
- pas d'accident mortel dans ces zones depuis leur aménagement.
- un différentiel de vitesse réduit entre voitures et cyclistes, qui
contribue à une bonne sécurité de ces derniers. En d'autres termes,
une incitation à rouler à vélo dans des rues plus tranquilles.
- les double-sens cyclables qui raccourcissent les trajets des
cyclistes et contribuent par ce seul fait à améliorer leur sécurité.
- une sécurité pour les piétons, enfants, personnes âgées, personnes
handicapées, renforcée par la législation qui leur donne la priorité
lorsqu'ils traversent la rue.

Donc en résumé, le déploiement des zones 30 est essentiel pour développer les mobilités alternatives à la voiture.
Et je fais le pari que lorsque nos villes deviendront des "villes 30", les constructeurs automobiles intègreront cette donnée dans la conception
ou le réglage des voitures.

L'autre enjeux, c'est le développement des zones de rencontre limitées
à 20 km/h. Là, le piéton est prioritaire sur la chaussée elle-même.

A force de répéter "zone de rencontre" et "zone 30" lors de différentes commissions à Toulouse ou à Toulouse Métropole (voirie, transports et déplacements, espace public, pôle territorial) le message commence à passer avec de nombreuses zones de rencontre et zones 30 réalisées en 2012 ou projetées pour 2013, en particulier en centre-ville ou encore dans mon secteur sud-est de Toulouse. J'ai pu constater que les associations de quartiers voient positivement ces projets et s'impliquent dans les concertations associées. Rêvons un peu que les enfants retournent jouer dans nos petites rues de quartiers.

La plaquette sur les zones 30 de Toulouse Métropole est en
téléchargement ici :
https://docs.google.com/open?id=0B2XpQf2vN5guY2YyNTJhNTktODNjMS00MzNmLTk3ZTYtZGQ1NzM1YTc1ODBh



jeudi 1 novembre 2012

1er novembre à Toulouse

Le 1er novembre est une journée particulière pour chacune et chacun. L'occasion d'une pause, d'une prise de recul. C'est encore plus le cas aujourd'hui à Toulouse. Je repense à ces jours d'horreur, ces victimes et leurs familles. Je pense au fanatisme, à tous ces fanatismes qui ont en commun le lavage de cerveau et la négation de l'autre. Je pense au peuple palistinien qui attend d'être reconnu en tant que pays plutôt que d'être rogné dans son territoire par les colonies israéliennes. Je pense à Jérusalem qui devrait être une ville internationale plutôt que le théâtre de conflits d'un autre âge. Je pense à Mr Netaniaou à qui je souhaite de ne pas attendre le crépuscule de sa vie pour tenter de devenir un homme de paix (comme Ariel Sharone). Je pense enfin à la Syrie voisine avec un terrible sentiment d'impuissance.